Carnet de voyage par Anoula.
L’année en Crète se divise en deux périodes bien distinctes : de début avril jusque la fin du mois d’octobre et, de novembre à mars.
La première se trouve être la période touristique où tout le monde s’affaire à faire tourner son business : son café, son restaurant, son club, son hôtel, sa boutique de souvenirs… avril voit ses premiers charters débarquer sur l’île de Crète et les mois de juillet et août deviennent alors un pic de touristes comme vous pouvez l’imaginer. Tourisme de masse en Crète, il existe des périodes plus sereines, comme en septembre, tout dépend si vous êtes plutôt Ibiza ou si vous préférez le calme, la nature.
En vivant en Crète, j’ai vécu la transition entre les deux périodes : entre le moment où j’étais encore une simple touriste et, après la disparition complète des-dits touristes, le moment où j’ai fait partie intégrante du décor.
La deuxième période de l’année, d’octobre à mars, tout se vide, plus un seul touriste, seuls les saisonniers agricoles Albanais, Bulgares ou Russes, et des gens comme moi restent. Cette période est consacrée essentiellement à la récolte des olives. Pratiquement chaque famille possède des oliviers, même si les ados rechignent à aller aider leur parents, toute la famille et amis sont mis à contribution. Pendant cette période attention, beaucoup d’infrastructures touristiques sont fermées, des musées aussi. Le rythme sur l’île de Crète se ralenti.
Avant la récolte des olives, en octobre-novembre, on célèbre le Kazani, famille et amis se rassemblent dans une sorte de grange où l’on distille le raisin pour en faire du Raki, alcool fort, spécialité de Crète.
Suivant la saison et grâce au climat tempéré de la Crète, il y a différentes récoltes de fruits, essentiellement des agrumes, de légumes, sans oublier le raisin dans le but de produire le fameux vin Crétois vieux de 4000 ans. Enfin, la Crète possède un important cheptel de chèvres et de moutons, dont elle se sert pour fabriquer de la laine, du lait, du fromage (mmh, la fêta) et de la viande.
Quant aux industries, en Crète, elles sont quasi inexistantes, à part celles qui s’occupent de conditionner les produits agricoles et de les exporter, malgré cela, et grâce au tourisme, il n’y a que 5% de chômage sur l’île de Crète, moitié moins que dans le reste de la Grèce.
Anoula.